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Mais Fès, nous l'avons dit, n'a pas que ce visage inhospitalier. Car on y chante et chants courtois. Il est des jours pour l'émancipation, quand (c'est avril) partent en caravanes des amateurs de plaisirs champêtres, ravis ( et la brise souffle), d'entre ce bruit de vent au bruit des eaux se mêler autour de la ville, où fleurissent dans les roseaux vivaces mille petits jardins à demi sauvages. C'est là qu'ils vont. On appelle ces promenades des "nzaha" de printemps. Une file de mules emporte le maître du verger, ses amis, tapis...
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