vendredi 8 mai 2015

CECILE ODARTCHENKO

Femmes jamais lasses    mais éméchées    de tant de mèches tressées    de destins croisés    de pailles mâchées et remâchées    de lin roui et reroui dans les fouilles de vos mémoires    dépositaires des fuseaux    de navettes pour passer entre les trames    ou naves à rames ou à voiles    pour passer de vie à trépas    rames et ramettes de papier    oublies des... [Lire la suite]
Posté par emmila à 15:51 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

vendredi 8 mai 2015

PREFACE DE LA POSTERITE DU SOLEIL

Pourquoi ce chemin plutôt que cet autre ? Où mène-t-il pour me solliciter si fort ? Quels arbres et quels amis sont vivants derrière l’horizon de ces pierres, dans le lointain miracle de la chaleur ? Nous sommes venus jusqu’ici car là où nous étions ce n’était plus possible. On nous tourmentait et on allait nous asservir. Le monde, de nos jours, est hostile aux Transparents. Une fois de plus, il a fallu partir … Et ce chemin, qui ressemblait à un long squelette, nous a conduit à un pays qui n’avait que son souffle pour escalader... [Lire la suite]
Posté par emmila à 15:42 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , ,
vendredi 8 mai 2015

LOS PAJAROS PERDIDOS / LES OISEAUX PERDUS

Amo los pájaros perdidos que vuelven desde el más alla, a confundirse con un cielo que nunca más podre recuperar. Vuelven de nuevo los recuerdos, las horas jóvenes que di y desde el mar llega un fantasma hecho de cosas que amé y perdí. Todo fue un sueño, un sueño que perdimos, como perdimos los pájaros y el mar, un sueño breve y antiguo como el tiempo que los espejos no pueden reflejar. Después busqué perderte en tantas otras y aquella otra y todas eras vos; por fin logré reconocer cuando un adiós es un adiós, la soledad me devoró... [Lire la suite]