
Poètes qui montez la garde aux gouffres des saisonsCelle du meurtre ou celle de la guerre, celle de lahaineou celle du sangPoètes grands poissons sacrés lâchés parmi lesombres des hauts fondsqui vous faites témoins des dieux et dessemencesvous êtes comptables de la passion du mondede si longtemps en mal de joie. Nulle pierre, nulle plaie, nul sel, nulle saumurene vous peuvent demeurer inconnusTant pis si votre sang est plus riche à coulersi votre plainte est la plus longueet votre souffrance la plus irritée N’est-ce vous...
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