
Légers les martinets dans l’oblique des rais Suivent le vent, éclairs légers Ton regard les suit.
Tu as fui le ciel chargé de la guerre Tu te souviens, les ombres Le pas rouge de l’aube
Te voilà posé sur l’autre rive Tout déborde dans tes rêves La lumière, les collines, les feuilles
Ton histoire n’émeut personne Tu te perds dans le halo des âges. Rien, la vie ou le vide t'ensevelit La nuit, l’autre face du rien L’horizon, son étendue vide
Les étoiles, des points de lumière Où tu deviens nomade Et plus tard l’oasis, l’imposture
...
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