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Narcisse, tu perds ton corps,emporté et confondu par le reflet millénaire de ta disparition,ton corps frappé de mortdescend vers le précipice des topazes aux épaves jaunes de l’amour,ton corps blanc, englouti,suit la pente du torrent férocement minéraldes pierreries noires aux parfums âcres,ton corps…jusqu’aux embouchures mates de la nuitau bord desquellesétincelle déjàtoute l’argenterie rougedes aubes aux veines brisées dans « les débarcadères du sang ».Narcisse,comprends-tu ?La symétrie, hypnose divine de la géométrie de...
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