mercredi 20 avril 2016

EN PAYS DE VERTIGE...Extrait

... Ne parle pas. Ne parle pas. Ne parle pas. L'air va fleurir. C'est un bouquet triste Vite fané. Sois prêt, le mur va s'ouvrir Et tu verras le versant de l'autre monde.   Chacun s'en va selon son rythme Avec un air de danse dans la tête, La réalité dans les bras. Chacun est Heureux, chacun est triste des mêmes choses.   La route est pleine de chansons inouïes Et le cœur de fleurs saccagées. . . . JEAN MALRIEU . .   . Photographie Thami Benkirane benkiranet.aminus3.com/  
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mercredi 20 avril 2016

NOUS LE TROUVERONS CE PAYS

Je te le dis comme le vent respire Nous le trouverons ce pays Où la plus simple liberté Réinvente la vigne   Le vendangeur ne touche pas le sol Mais sa folie nous accompagne Et pour l'espace nous marchons A la vitesse de nos rêves A la violence de notre pas.     Rêver commence au bout du champ Le laboureur est plus étoilé que poussière   Un cheval meurt Une rivière enfantine s'endort Et l'on comprend toute la fatigue de l'eau.   Une avancée de plus vers celle qui m'entoure Et le village... [Lire la suite]
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mercredi 20 avril 2016

LE TEMPS QUI RESTE

Combien de temps... Combien de temps encore Des années, des jours, des heures, combien ? Quand j'y pense, mon coeur bat si fort... Mon pays c'est la vie. Combien de temps... Combien ? Je l'aime tant, le temps qui reste... Je veux rire, courir, pleurer, parler, Et voir, et croire Et boire, danser, Crier, manger, nager, bondir,désobéir J'ai pas fini, j'ai pas fini Voler, chanter, partir, repartir Souffrir, aimer Je l'aime tant le temps qui reste Je ne sais plus où je suis né, ni quand Je sais qu'il n'y a pas longtemps... Et que mon... [Lire la suite]
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mercredi 20 avril 2016

BRUNO ODILE

L’incertitude de ce qui advient, malgré la détermination que nous avons à empoigner le réel pour le domestiquer, trahit les promesses d’existence à jamais perdues. L’impossibilité pour l’agir humain de plier le réel à ses seules volontés, nous contraint aux rêves et aux fantasmes. Quasiment jamais maître des événements, nous ne sommes plus propriétaires des aventures que nous vivons mais seulement du sens que nous leur donnons. Alors, nous apprenons, avec plus ou moins de réussite, à modifier nos désirs plutôt que l’ordre du monde.... [Lire la suite]
mercredi 20 avril 2016

UNE MIGRATION SANS FIN...Extrait

Un jour, Nous revenions de la fontaine Au petit matin, Tu m'as demandé :  "Que hais-tu Et qui aimes-tu ?" Et j'ai répondu, De derrière les cils de la surprise, Mon sang circulant à grande vitesse Comme l'ombre d'une nuée d'étourneaux : "Je déteste le départ ... J'aime la source et le chemin Et j'adore le mi-matin." Alors tu as ri Et les amandiers ont fleuri Les nuées de rossignols ont chanté Dans le bois Question Qui a quarante ans d'âge, Je salue sa réponse ; Et réponse  Aussi vieille que ton départ, Je salue sa... [Lire la suite]
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