
...
il y a ce temps immobile mots qui se tressent parole qui s’éclaire dans la gorge détranglée
et la chambre de roses au sourire secret
il y a des cendres du feu perdu bûches rentrées trop tôt ma main les pèse
il y a le miel les anges une fleur à ton nom au jardin mon linceul
tu es belle à mon vent dévêtue
il y a aux heures de créance et de séparation le ciel qui nous délivre sa grâce douce en pleurs
et notre demeure ce miroir tout entourée de pierres un livre inachevable
jusqu’au bout du chemin dis-tu là où le désir serpente...
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