lundi 2 mai 2016

LA DEMEURE DES MOTS

 Ce que fut sa demeure Et son horizon de fuchsias Encor là comme un zeste d'étoile   La demeure Où le battement lent de son cœur Épouse la souffrance Et l'absence   Aujourd'hui Murmure clair-obscur La poussière des rayons engrange Les versets d'un visage ébloui   Et même une voix d'ange Se glisse dans les mots Un visible silence d'amour Se répand Auréole De la lueur d'étoile   Je pressens La fraicheur inouïe du jasmin Parfum de l'infini Le ciel au fond de l'ombre Naissant dans la... [Lire la suite]
Posté par emmila à 21:53 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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lundi 2 mai 2016

EN PAYS DE VERTIGE...Extrait

Les chemins mènent tous au secret. Ils s'infléchissent à quelque tournant, on marche ainsi en pays réel et puis soudain hors du temps mesurable. On se retrouve enrichi de quelque épaisseur de vie étrange comme si l'on avait déjà vécu plusieurs existences. Pays à la brisure du crépuscule comme s'il voulait signifier qu'il est tard mais toujours temps. On ramène alors de ces sortes de regards, de ces voyages, la connaissance de l'être dilaté, perméable au possible, un réel annexé, magnifié. Dans ces randonnées en pays de vertige,... [Lire la suite]
lundi 2 mai 2016

BAJO TU CLARA SOMBRA

Un cuerpo, un cuerpo solo, un solo cuerpoUn cuerpo como día derramadoY noche devorada;La luz de unos cabellosQue no apaciguan nuncaLa sombra de mi tacto;Una garganta, un vientre que amaneceComo el mar que se enciendeCuando toca la frente de la aurora;Unos tobillos, puentes del verano;Unos muslos nocturnos que se hundenEn la música verde de la tarde;Un pecho que se alzaY arrasa las espumas;Un cuello, sólo un cuello,Unas manos tan solo,Unas palabras lentas que desciendenComo arena caída en otra arena.Esto que se me escapa,Agua y delicia... [Lire la suite]
Posté par emmila à 17:57 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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lundi 2 mai 2016

BAN, AU COQ ET SES BEAUX SILENCES

Ton cri, vulgarisé pour enfants par « cocorico », déchirant à mon sens car de la profondeur des âges, enchevêtre aigûment la stridence et la raucité, bruit en moi des plaintes d’une souffrance lucide. Monté de la gorge et du ventre comme celui de Munch il écorche non juste le matin mais tout temps calme, contrairement à ce que d’aucuns disent supposer, qui n’ont pas peur d’en faire un signe instinctif de triomphe. Il s’en faut de beaucoup que cela corresponde au vrai d’univers où les oasis de vie en paix sont rares, les bonheurs... [Lire la suite]
lundi 2 mai 2016

DES ANNEES-LUMIERE....

L'amour nous va trop bien désormaispour que nous allions bien sans luiNous aurons encore pour nousje le sais je le sensdes heures de plein soleilet des journées-lumièreEt nous prendrons encorele grand large des tempêteset à nouveautu briseras mes amarresJe veilleraiJ'attendraiJ'espéreraiet le jour où refaire le mondesera enfin possibleje serai là sans pour autantavoir peuplé l'attented'autres amours et d'autres désirsEt tu me retrouverasfatiguée sans douted'avoir eu mal à creusertant de patienceL'amour nous va trop bien désormaispour... [Lire la suite]
Posté par emmila à 15:07 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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