
à Vénus Khoury-GhataTous les enfants, vous le savez, sont des naviresqu’un proverbe pareil aux brises les plus doucesconduit, syllabe après syllabe, au continentoù les pingouins dorés murmurent des poèmes. Tous les enfants, vous le savez, sont des bouleauxqui dans la nuit, en demandant pardon, écartentleurs branches, leur écorce, et vont, jusqu’au vertige,danser sur la grand-place, au milieu des poulains. Tous les enfants, vous le savez, sont des comètesvenues nous rendre hommage au nom d’un autre azur,d’une autre vérité,...
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