vendredi 27 mai 2016

EN MEMOIRE D'IZET SARALJIC

En mémoire d’Izet Sarajlic « C'est quand la vie entre dans un poème que la poésie se révèle et devient poésie. Une poésie doit trouver son auteur, pas l'inverse », Izet Sarajlic.   .   Je ne connais pas Sarajevo, j'aurais voulu être des tiens quand tes bras étaient enfouis sous la neige rouge. J'ai beau dire que cette ville est une bouteille jetée à la mer, mais je ne l'ai jamais touchée et je ne peux qu'imaginer ton cimetière. Là : Les sépultures sont cachées derrière les murs de plus en plus hauts. Toutes les... [Lire la suite]

vendredi 27 mai 2016

TAHAR DJAOUT

« Je suis le déterreur de l’histoire insoumise et de ses squelettes irascibles enfouis dans vos temples dévastateurs. Je ne cautionnerais jamais vos cieux incléments et rétrécis ou l’anathème tient lieu de credo. Je ne cautionnerais jamais la peur mitonnée par vos prêtres-bandits des grands chemins qui ont usurpé les auréoles d’anges. Je me tiendrais hors de portée de votre bénédiction qui tue, vous pour qui l’horizon est une porte clouée, vous dont les regards éteignent les foyers d’espoir, transforment chaque arbre en cercueil. » ... [Lire la suite]
vendredi 27 mai 2016

BERNARD PERROY...Extrait

j'écris sur le dos du monde en grattant son écorce dans la joie des sèves et des fleurs multipliées dont les couleurs jaillissent de l'encre noire... nuit transfigurée de nos âmes dont la flamme murmure sans cesse et monte en nous avec obstination comme aimantée par le bonheur…   .   BERNARD PERROY   .   Oeuvre Jef Aérosol ( Jean-François Perroy )    
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vendredi 27 mai 2016

LETTRE A MARYAM

A  Maryam Maarouf, 14 ans, victime d'une offensive israélienne.   Je ne te connais pas, Mariam, mais je sais ce que les yeux d'un enfant recèlent, je sais qu'il s'y trouve la force de l'innocence et les égéries de l'espoir, je ne te connais pas, Mariam, mais je suis père et je sais l'amour des enfants, je sais qu'il n'y a rien de plus beau, je sais que cet amour est un lieu de dépaysement, qui ramène à l'essentiel, que cet amour engendre un bonheur parfois si virulent qu'il rend égoïste, indifférent mais qu'il est... [Lire la suite]
jeudi 26 mai 2016

LES AUTOMATES DU SILENCE

  Ils sont les automates de la cause facile. Ils défendent ce qu'il est de bon ton de défendre. Il y a des causes qui sont médiatiques et d'autres qui ne le sont pas. En ce qui concerne le plus important, quand le choix de la parole a un prix, ils se taisent ou ils sont les fervents de la neutralité, de la pseudo-objectivité. Ils ont recours au contexte, a l'histoire, à un langage boursouflé et maladif, à des interprétations compliquées et contradictoires, ils ont recours à tout sauf à l'essentiel. Il ne faut surtout... [Lire la suite]
jeudi 26 mai 2016

L'HIRONDELLE - Un extrait de ton chant, sommairement traduit...

Survoler les pays pour effacer les guerres,partir, non juste vers la paix, mais vers la vie,être partout sœur absolue de la colombe,jamais un épervier pour les autres oiseaux.Humains qui me lorgnez avec cette constanceà ceux que l’on respecte et aime réservée,je suis perplexe en observant votre mélangede goût du vivant et de plaisir à tuer.Je tournoie sur vos fronts à quelques hauteurs d’homme,partout je me rapproche de vous et vous crains,goûte la belle part de vous que j’affectionnemais évite de m’abîmer dans vos brisants.Je niche... [Lire la suite]

jeudi 26 mai 2016

LESBOS

Trop assoiffée ce matin la terre s’offre aux caressesde cette pluie qui la fouille dans ses moindres recoinsparmi les arcanes de géographie intérieureoù les sentiments hauts savent parfois nous transporter.Elle est nous, dans le secret abandon à être prisesans violence, ni fioriture de mauvais aloi,avec toute l’obstination de la chair désirante,l’économie du vrai, qui se doit d’aller jusqu’au bout.L’endiablement de son plaisir quand la pluie se fait lourde,à telle hauteur de rage si longtemps contenue,exhale l’exotique fragrance de... [Lire la suite]
mercredi 25 mai 2016

DERRIERE LE DOS DE DIEU...Extrait

Cris inaudibles de millions d'insectesà chaque instant sans faille dévoréset ceux bouleversants de la douleurd'une âme écrasée sans voixtant de vies sans cesse déchiréestandis que nous mettons tant de ferveurà recoudre ce qui se déchireUn poème déchiré et refait   . LORAND GASPAR .   Oeuvre Cristina Torres
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mercredi 25 mai 2016

DEMEURE LE SECRET...Extrait

A la pointe des feuillesL'eau de l'ondée songeAux vastes eaux certainesQui la viennent emporterAcquise au moindre ventAu frai de l'orage vouéeLa rêveuse du proche hymenDes pluies et des grainesLe plus aigu des lobesTroue le voile des lichensDécouvre la pluie hautaineLes mensonges de l'écorcePour laine les seuls osLe calcaire soit notre litUn grand bruit de gravierCe sont les premiers pasCe qui élève te menaceMais abandonne les craintesCesse la menace avec la peurD'un sourire acquiesce A l'exigence   . MAX POL FOUCHET . ... [Lire la suite]
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mercredi 25 mai 2016

CE N'EST QUE VIVRE...Extrait

Une fenêtre blancheouvre à la joie des fleursau sortilège des étangsLa nuit s'échappe de chaque planteSans l'eau des songes, que la vie serait longue ! .   COLETTE GIBELIN   .   Oeuvre Pierre Bonnard
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