
Les jours ont perduparfums et couleursjusqu'à leur nom.Le vent se traînesur l'ombre rougiele souffle cherche les voileset la carène,toi tu refuses de lâcher prise.Voici la sente nueoù tu scandais par ton pasun bout de poème,l'harmonique lentede quelques vers impérieux.Derrière la brume,le quotidiendont tu t'ébrouaisavec insolence.Derrière la brume,tes songes rocailleuxtes mots tendresque tu t'efforçais de nouerà mains nues.Mais qui retient le vent ?
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AGNES SCHNELL
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Oeuvre Montserrat...
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