jeudi 30 juin 2016

PATRICK ASPE

La revanche est amère aux pas du condamné retour sans larmes éloge d'une mélopée la réalité c'est prendre possession des proximites retourner sur soi la flamme des brasiers la rose sur le chemin secourue porte frappée aux errances apparues la source le socle d'une charrue la seule page qui va au cahiers des vertiges vertu maladive maladresse tes lèvres comme tes cuisses avancent à mes lèvres reflets incertains toujours nos corps virages brefs   .   PATRICK ASPE   . Photographie Andréa Kiss ... [Lire la suite]
jeudi 30 juin 2016

AIME CESAIRE...Extraits

  " Briser la boue. Briser dans l'acceptation humble et patiente d'un long chemin à rempierrer. Briser la boue pour fonder un nouveau ciel et une nouvelle terre si bien qu'on ne pensera plus à ce qui était avant. Homme du oui dans le refus retentissant." ...   C’est quoi une vie d’homme ? c’est le combat de l’ombre et de la lumière… c’est une lutte entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur… je suis du côté de l’espérance, mais d’une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté. ~   ... [Lire la suite]
jeudi 30 juin 2016

L’ÉCRITURE DU DÉSASTRE...Extrait

« Si Autrui n’est pas mon ennemi (comme il l’est parfois chez Hegel – mais un ennemi bienveillant – et surtout chez Sartre dans sa première philosophie), comment peut-il devenir celui qui m’arrache à mon identité et dont la pression en quelque sorte de position – celle du prochain – me blesse, me fatigue, me poursuit en me tourmentant de telle sorte que moi sans moi je devienne responsable de ce tourment, de cette lassitude qui me destitue, la responsabilité étant l’extrême du subissement : ce de quoi il me faut répondre, alors que je... [Lire la suite]
jeudi 30 juin 2016

EST-CE AINSI QUE LES HOMMES VIVENT ?

Est-ce ainsi que les hommes vivent Tout est affaire de décor Changer de lit changer de corps A quoi bon puisque c'est encore Moi qui moi-même me trahis Moi qui me traîne et m'éparpille Et mon ombre se déshabille Dans les bras semblables des filles Où j'ai cru trouver un pays. Cœur léger cœur changeant cœur lourd Le temps de rêver est bien court Que faut-il faire de mes jours Que faut-il faire de mes nuits Je n'avais amour ni demeure Nulle part où je vive ou meure Je passais comme la rumeur Je m'endormais comme le bruit. Est-ce... [Lire la suite]
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jeudi 30 juin 2016

RAINER MARIA RILKE

Ô mes amis, vous tous, je ne renie aucun de vous ; ni même ce passant qui n’était de l’inconcevable vie qu’un doux regard ouvert et hésitant. Combien de fois un être, malgré lui, arrête de son œil ou de son geste l’imperceptible fuite d’autrui, en lui rendant un instant manifeste. Les inconnus. Ils ont leur large part à notre sort que chaque jour complète. Précise bien, ô inconnue discrète, mon cœur distrait, en levant ton regard.   .   RAINER MARIA RILKE   .       Photographie... [Lire la suite]
Posté par emmila à 01:33 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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