
J’aime, de la nuit, le prélude lorsque vous venez, Main dans la main et me prenez lentement, strophe après strophe, dans vos bras. Vous m’emporterez, tout là-haut, sur vos ailes. Amis, restez, ne vous hâtez pas Et dormez contre mes flancs pareils aux ailes d’une hirondelle fatiguée.
Votre soie est chaude. A la flûte d’attendre un peu Pour polir un sonnet lorsque vous me trouverez secret et beau Comme un sens sur le point de se dénuder. Ne parvenant à arriver Ni à s’attarder devant les mots, il me choisit pour seuil.
J’aime, de la...
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