
On est un peu absent au mondeOn est dans le fatrasencombré de pierres et d’histoiresemmêlé d’enfluresde baudruches d’exils vains.On est enspiralé dans la parolenu sous le regard des autresle sang trop vieuxen nos veines épuisées.Quand on aura tout dénouéquand les fêlures n’auront plus de portéel’enfance sera peut-êtreterre étrangère en notre mémoire.
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AGNES SCHNELL
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