dimanche 18 septembre 2016

LUMIERE NOMADE...Extrait

O femme dévêtue comme la lune dans les prémices éparses de la lampeJe nomme tes seins donation de neigetes jambes parvis des célébrationsCar tu commences l’inventiond’un miel plus doux que laine d’agneau pascalO rivière écartelée je te mesure comme un oiseau posé sur son ombreTu me reçois mon entrouverte d’une chère blessureEt nous voici brûlants comme de folles branchesdans l’arbre de l’éclairTandis que tu dénoues ô déjà séparéeles lèvres les toisonsJe te regarde me quitter dans le ruissellement du sommeiloù tu t’éloignes en très... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:30 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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dimanche 18 septembre 2016

OSSELETS D'AMOUR

mes amis mortstellement vivantstellement présentsje ne pense jamais à vousvous vous imposezen venant là où je me hanten'importe oùce grain de solitudepar lequel votre voix-la mienne aussi- se délestes'élève entre rêve réalitéhors des formes furieusesoù s'esquisse une humanitési peureuse si frileusemes enfants mes parentsje vous vois nuageuxparmi les méandres du soleilvous venez vous abriterles jours d'oragedans les alvéoles de ma chairà l'abris de mes paupièresnous ne nous perdons jamais de vueen dépit d'une impossible distancenous... [Lire la suite]
Posté par emmila à 17:44 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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dimanche 18 septembre 2016

PROSES ANDALOUSES...Extrait

... Je te porte en moi, Grenade, ma blessure. Je t’investis de mémoire et de songe Quand luit, sous le feuillage des paupières, Ta lente parabole. Je te confère une évidence de pierre Dans la profuse exaltation des myrtes, Et tes créneaux lacèrent une légende Où vont rêvant d’indicibles sultanes Je te porte en moi, ma blessure, Grenade Couronné d’ombre et de fontaines, J’écoute Dieu s’épandre Dans l’or obscur des arabesques Tandis qu’un pas envoûte l’Albaïcin Entre des fronts de neige dure Et monte aux grottes où... [Lire la suite]
dimanche 18 septembre 2016

LES PAS DE L'EAU...Extrait

La vie n'est pas cette chose que nous oublions, toi et moi, L'ayant égarée naguère dans la niche de l'habitude. La vie est cette main tendue qui s'apprête à cueillir Les premières figues noires dans la bouche acre de l'été, La vision qu'offre l'arbre aux yeux multiples des insectes, La sensation étrange qu'éprouvent les oiseaux migrateurs, Le sifflement d'un train qui vire dans le rêve d'un pont, La vie est reflet multiplié par le miroir, Fleur "à la puissance de l'éternité", Elle est : terre amplifiée par nos battements de cœur,... [Lire la suite]