
Tu disais des choses facilesTravailleuse du matinLa forêt poussait dans ta voixDes arbres si profonds que le cœur s’y déchireEt connait le poids du chantLa tiédeur d’une clairièrePour l’homme droit qui revendiqueUn mot de paixUn mot à notre dimensionTu tirais de sa solitudeLe rôdeur qui te suit tout pétri de son ombreCelui qui voudrait écrire comme tu voisComme tu tisses comme tu chantesApporter aux autres le bléLe lait de chèvre la semoule,Et si dru dans le cœur et si fort dans le sangLa bonté de chacunLe charme impétueux des hommes...
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