
....
alors on s'enfonce, on traverse
des étendues où le seul futur est le cœur qui bat
comme cet appel auquel on voudrait répondre
et c'est pourquoi on avance, même si à chaque pas
rien ne bouge que le corps obstiné qui poursuit
l'ombre qu'il n'a pas, on aimerait pouvoir
s'arrêter, regarder simplement l'aube qui vient,
poser la main sur la pierre froide et saluer
la lumière, dire les premiers mots, écouter
le crissement du sable, le bruissement de l'eau,
la rumeur des choses qui commencent mais le jour
est déjà le soir, on...
[Lire la suite]