
La construction du poème c’est la construction du monde. Ni des symboles, ni des images, de simples créatures de l’air, des évidences obscures, des énigmes lumineuses, les formes du vent, les silences du sommeil. Les mots sont les battements d’un corps enseveli.
Une source de joie dans le vide sensuel et concret qui se dessine dans la brume lente. Lettre à lettre, nous défibrons le cœur du soleil. Nous voyons dans une tour de vent un arbre ballant. Nous vivons dans l’inaction de l’ombre maternante.
Peut-être que le poème est un...
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