
(...)
Je n'ai jamais vu de film sur le massacre des Gitans. Ils furent des milliers, ces hommes aux semelles de vent, à prendre, eux aussi, le chemin des crématoires. Leur dernier chemin...Ils étaient sans lieu : Hitler leur en trouva. Ils étaient sans feu, il les alluma. A Dachau, à Ravensbrück ! C'est que ces nomades d'incertaine race, libres comme l'air, teint cuivré, yeux noirs, n'étaient point de la famille allemande. Haro sur le gitan, adieu Tzigane !
Sur quel air de violon ceux-là sont-ils morts ? Où, en quel pays, s'élève...
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