
À l’âge de Guérin (14), à l’âge de Deubel (15),un peu plus vieux que toi, Rimbaud (16)anté-néant,parce que cette vie est pour nous trop rebelleet parce que l’abeille a tari tout pollen ; ne plus rien disputer et ne plus rien attendre,et couché sur le sable ou la pierre, sous l’herbe,fixer un regard tendresur tout ce qui deviendra quelque jour des gerbes. Fixer un regard tendre ! Tendresse de l’absence,dans le Néant, Néant auquel je ne crois guère !Mais est-il plus pure présenceque d’être à toi rendu, ô Mère douce, ô...
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