
Maintenant Je laisse ma vie fuir son cours Les heures filer dans mes doigts le sable s’entasser sous mes dents le vent Vide façonner mes dunes y bâtir des escaliers à dévaler revenir Aux sources du mal en avaler les boues Dosant habilement les vins aux goût de bois Les drogues licites des pharmacies leurs bulles opiacées leurs benzos Car je sens qu’il ne vaut mieux pas que je reprenne conscience Tout à fait Ni que la colère flambe ni qu’elle prenne une perfection de symphonie Giclant d’un seul envol de violons et de bois Ni que je...
[Lire la suite]