jeudi 27 avril 2017

LA QUESTION D'INDIVIDU !

Dans Paris, tu pisses tes bières en vociférant ta réussite sociale en prétentieux frimeur et quand ton aide est sollicitée alors qu’un enfant souffrant a besoin de soins, tu souris d’ironie car tu y vois une arnaque burlesque et compliquée ; il ne faut donc pas chanter le vaudeville et tant pis si l’enfant gémit seul comme un poulain pendu dans la détresse de sa maman. Mais, quand un chef politique parle de petites escarmouches lancées à son endroit par la localité bancaire qui l’a enrichi, tu te déchaînes à son secours d’une volonté... [Lire la suite]
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jeudi 27 avril 2017

LES INEDITS 12

Près du visage que tu aimes Se trouvent les lucioles Se trouvent les baisers Non encore échangés Se trouve l’argile de l’origine Près du visage que tu aimes Se trouvent les oiseaux Non encore envolés Les secrets non encore dévoilés Se trouve la genèse des arbres Se trouvent les racines D’un amour inouï Et c’est le tien Et c’est le mien Tous les jours A nouveau réinventé Par la force et le lien De l’invisible De l’indicible Garde auprès de toi Le visage que tu aimes Ne sois pas distrait par la foule Garde en toi cet amour Après toutes... [Lire la suite]
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jeudi 27 avril 2017

MEMOIRES SANS VISAGES & AUTRES TEXTES

La terre est brune, et le pied s'y imprime Cercueil de vent, chaque pas mène à l'autre Dans les feuilles Ton visage défiguré mime Un autre soleil J'ai tiré le rideau sur les grimaces du printemps Trop de boue, Trop de vent, et j'ai perdu la trace J'avance, dans les gifles des fleurs, Peut-être à reculons Là-bas, c'est sans doute l'été? Tu disais: le feu pur La terre est rouge, et le pied la possède Et tu disais: les grands vols d'oiseaux fous Mais le ciel pèse lourd, ton visage se fige Et le soleil a mis le masque de la mort  ... [Lire la suite]
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jeudi 27 avril 2017

ENFANT NU COMME L'INSTANT AUX RUINES DE LA DUREE

Sur le mur de la maison détruite demeure le papier peint,comme demeure le poème, une fois le cœur démoli.Vert, violet, de gros dessins jolis, ce papier fossilea la fraîcheur des sentiments neufs,comme le poème dévoile son cœur d’enfant, à l’épreuve du temps.Sur le mur de la demeure en ruines, le papier peint s’expose,à la façon du nourrisson, orphelin d’intention,Œdipe, Moïse, Dionysos ou Persée, Gilgamesh…tous ceux-ci qui, humblement, parmi les roseaux,au creux des flots ou bien à flanc de coteau,sur la roche escarpée se pénètrent... [Lire la suite]
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jeudi 27 avril 2017

ANNE MOUNIC...Extrait

Le poème – une parole qui ne peut, ne veut, prétendre coïncider. L’erreur consisterait à vouloir effacer l’omniprésente disjonction au cœur du temps, de la bouche à l’oreille et du présent à sa reprise, mais il s’agit d’une transcendance par-dessous, qui fonde en fusant sans fonder uniformément, et s’éprouve au fluide de l’intuition, puis de la pensée que peu à peu elle engendre, lorsque les bulles à la surface de l’eau se mettent à former des phrases. Ainsi le remuement des mille lèvres de l’instant, entre ces lignes, le grand... [Lire la suite]
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