
Jusqu’où peut aller la danse, Dans le tumulte d’un tapis nocturne ? Qu’accompagne, au juste, Cette lumineuse euphorie ? Les mains, semblables à des fruits aveugles, A des fruits de questions, Froissent la page d’éther Qu’entretient le quiet phénix. Et la robe, de ses flammes, enveloppe La danse qui se lave à l’ivresse de l’éphémère. Tant que semblent durer Cette nuit, cette barque, Ce port, ce pont, ce phare, Je chanterai cette lune aux arabesques foetales.
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© MOKHTAR EL AMRAOUI
"Arpèges sur les ailes de...
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