
Tu regardes vivre le soir. Le ciel, la terreNus, allongés sur leur couche commune.Et lui, rien que nuées,Il se penche sur elle, prend dans ses mainsSa face respectée.Dieu ? Non, mieux que cela. La voixQui se porte, essoufflée, au-devant d'une autreEt riante désire son désir,Anxieuse de donner plus que de prendre.Ne vas-tu pas penser, ce soir encore,Que puissent devenir un même souffleLa matière, l'esprit ? Que de leur étreinteApaisée, desserrée,De la couleur, de l'or retomberait,Quelque débris de verre, taché de boue,Mais à briller,...
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