vendredi 28 juillet 2017

TON NOM DE PALESTINE...Extrait

Tant d’entre nous sont tombés fauchés par une balle ou trop de peine Pour les honorer je veux au milieu du désert un espace dépouillé de simples tombes PAS de décoration PAS de fleurs Pas de couronnes et SURTOUT pas de sang Je laisse la couleur sang aux colonisateurs et à leurs toréadors PAS de discours Devant le grand carré dédié aux enfants de Palestine Gaza Jérusalem Hébron Deir Yassine Jénine Yarmouk Sabra et Chatila JUSTE des cerfs-volants  et des ballons blancs Je prie le sable de leur faire à tous une couverture tiède... [Lire la suite]

vendredi 28 juillet 2017

EPITRE LANGUE LOUVE - FRAGMENT I - UN BESOIN DE LUMIERE

…où l’homme ne loue plus les immortels qu’en soupirant sans cesse Hölderlin . De lumière un besoin de lumière dans une obscurité un sentiment d’obscurité un besoin de lumière lucide au vif argent des oliviers d’une lumière équitable dans une obscurité où passe le noir de femmes endeuillées un besoin d’ouvert de la lumière Qu’arrive-t-il lorsque la vie se déserte ? questionne-t-elle. Quand la vie se déduit d’elle-même ? Et qu’elle éclabousse ou de sang ou de larmes. Lorsque les mots vont comme chat à la litière.... [Lire la suite]
Posté par emmila à 10:37 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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vendredi 28 juillet 2017

FRANCHIR...Extrait

Ouvrir. De bras et de pupilles. D’accueil et d’éveil. De connu et d’inconnu. Sans clôture sur ce qui suit et précède. Ouvrir maisons, caveaux, enclos, barrières, étables, poulaillers. Ouvrir au loup, au chamois, à la poule, à tout ce qui trotte, galope, tournoie, se faufile, musarde afin qu’aucun pas ne mesure la marche. Ouvrir à ce qui fuit ou surgit, visible et invisible affranchis de possible et d’impossible. À tout ce qui, dehors comme dedans, s’élance, s’apeure, se terre, bondit. Et que s’engouffre ce qui dévore, piétine ou... [Lire la suite]
Posté par emmila à 10:32 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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vendredi 28 juillet 2017

CLAUDE BER ...Extrait

Il faut sac à dos pour un bivouac si précaire qu'est vivre. A ce déjeuner sur l'herbe d'une vie j'ai fait de poésie un plat de résistance qui peut sembler bourrative pitance, estouffa babi en patois alpin des Francs-Tireurs et que je traduis poésie égale maximum de sens sur minimum de surface ration de survie pour des temps de disette mentale sur la table de verre se sont scellées les lèvres à la parole j'y demeure à l'ascendant maison du ciel au répit des étoiles...   .     CLAUDE BER     .   ... [Lire la suite]
Posté par emmila à 10:19 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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