
Et voilà mon silence dur fonçant sur le moindre bruit qui ose. Je souffre de ne pouvoir donner le repos sur mes flancs difficiles Où je ne puis offrir qu'une hospitalité accrochée, Moi qui tends toujours vers la verticale Et ne me nourris que de la sécheresse de l'azur. Je vois les sapins qui s'efforcent, en pèlerinage immobile, vers l'aridité de ma cime. Plaines, vallons, herbages et vous forêts, ne m'en veuillez pas de mes arêtes hautaines ! J'ai la plus grande avidité de la mer, la grande allongée toujours mouvante que les...
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