vendredi 4 août 2017

FOURNAISE

Voilà que tu te défends contre l'air du temps défiéAu-delà des étés d'antandu repos mérité de l'attelageet de l'aire de battage  qui s'est tue rien ne va plus Vers le ciel gris des cimeschauffées à blanc au coeur des vallées de la fournaisela vie suffoqueles estives ont perdu la sourceet le ruisseau Il monte des hameaux de pierresdes campanilesqui vacillent entre d'âcres  touffeurs un silence brûlantLes paupières rougies tu entrevois le spectre de la soif Désertiques nuées sombres augures plus rien ne te rappelle aux... [Lire la suite]

vendredi 4 août 2017

MICHEL DIAZ...Extrait

certains jours de partage on s’habille si justement de la simplicité du vent ou de la lumière exacte du ciel qu’on habite son seul silence au cœur du nœud léger du Temps comme un lit d’écume initiale une énigme délicieuse que la vie tout entière ne pèse pas plus lourd dans l’assiette bleue de sa paume que la langue d’un chien ami     .     MICHEL DIAZ     .
Posté par emmila à 18:02 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , ,
vendredi 4 août 2017

DANS L"INACCESSIBLE PRESENCE...Extraits

Nuit trop lucide La vie bat sous l’écorce des heures Elle bat simple à fleur de temps et s’use lentement s’éloigne à pas de neige La mémoire est une chemise froissée longtemps portée et qui encore le sera jusqu’à la déchirure Mais voilà la nuit qui s’écarte un peu pour nous laisser passer nous laisser retrouver la première étoile du jour et le chemin de l’aube Quand la rumeur du monde nous rejoint nous regardons monter la flamme du soleil et nous étonnons d’être encore   ...   Tous ces mots la plupart inutiles ... [Lire la suite]
Posté par emmila à 13:01 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , , , , ,
vendredi 4 août 2017

LE CLOWN SE MEURT

Je nais chaque fois que je monte sur scène  Un gros nez rouge sur mon visage blême  Je suis l’enfant dont je me souviens bien  Un homme d’esprit, un poète du rien    J’attrape le ridicule et le fait tournoyer          Avec l’élégance des désespérés  Je suis le fou qui transforme les blessures  Des âmes fêlées de mille et une brisures      Je jongle avec mon ballon pathétique  Entre tristesse et vérités cyniques  Mes... [Lire la suite]
Posté par emmila à 10:02 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , , ,
vendredi 4 août 2017

LORSQUE JE SERAI MORT

Qu'on me lave de vin lorsque je serai mort que le sang de la vigne envahisse nos veines au jugement dernier qu'on amène mon corps parfumé de raisin de menthe et de verveine    Femme aux plaisirs humains à la sève des fleurs que ton coeur affamé jamais ne se dérobe les chemins de l'amour sont ravinés de pleurs si tu passes par là relève bien ta robe   Ne traine pas ta peine à mon enterrement je n'y veux que sanglots de bonbonne bien pleine où que j'aille j'irai couronné de sarments droit comme le cyprès... [Lire la suite]
Posté par emmila à 09:56 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , , , , , ,