
Nos enfances communes coulent dans cette fosse creusée par le temps, dans ce tiroir de poussières où demeure une vie entassée, étouffée par tout ce qu'elle retient. Dans la saignée trempent les images coloriées de la souche affectée par nos sangs et nos candeurs.
Le souvenir ressemble parfois à un délabrement, à un paysage immobile dans lequel sont restées prisonnières nos candides évolutions et nos naïves révolutions.
Tu avais construit dans tes rêves l’imaginaire de ma réalité. Ou le contraire, peut-être. Et, je...
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