
Toute mon existence est un verset obscur Qui se répète et te ramène À l'aube des éclosions et des croissances perpétuelles. Dans ce verset Je t'ai soupiré, j'ai soupiré Dans ce verset Je t'ai greffé à l'arbre, à l'eau, au feu.
La vie, c'est peut-être, Une longue rue où une femme passe chaque jour avec un panier La vie, c'est peut-être, Une corde avec laquelle un homme se pend à une branche La vie, c'est peut-être, un enfant qui revient de l'école La vie, c'est peut-être, allumer une cigarette Dans la langueur qui s'étire entre deux...
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