
J’habite ta demeure
moi qui n’ai pas de demeureMoi qui depuis mon départvagabonde dans les ruelles de la mémoireErrant comme une bergèrequi perdit son troupeau
Moi qui pour patrie n’ai plusQue les mots et le papierMoi qui pour lit n’ai plusQue le trottoir de l’espoirJe reviens à toiAfin que tu me consoleset me fasses renaîtreaprès l’immense chagrin
...
.
MARAM AL MASRI
.
Oeuvre Zuhair Hassib, Syrie