
Je donneDes soleils couchants ivres de cuivre blondLeurs fanfares rouges la passementerie des nuagesLes prairies où bleuit l’ombre de tes paupièresEt cette terre fine d’où jaillirent tes mainsLa peur ancrée des nuits aux bastingages du navireLa faiblesse jaune du fanal qui trembleEt les cordages qui soutiennent ta gorgePour qu’elle s’ouvre au vent comme une voile rassuréeLa vie qui bat dans le poignet des pierresFrissonnante et le souffle qui court sous ta peauLa grâce descendue sur la fleur penchée Sa tête qui s’incline et...
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