
Si tu étais un arbre, ma bien-aimée, Tes hautes branches couvriraient le monde entier ! Tu aurais, en couronne, des myriades d’oiseaux égayés,La rougeur timide qui enflamme le pommier, Le velours printanier du jeune prunier, Les yeux rêveurs du farouche amandier, Les siècles de lutte du vaillant olivier, Les palmes dansantes du généreux palmier Qui montrerait à ses dattes comment voler Vers ta bouche et la désaltérer de leur suc sorcier ! Tous les vergers s’égosilleraient, de toutes...
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