JE SERAI TOUJOURS AVEC VOUS...A GEOFFREY ORYEMA
Tu prendras tes trésors dans les mains de ton âme.
Longtemps, jour après jour, tu les dénombreras,
Mais nul, auprès de toi, ne frémira d'attente
Quant l'heure de dormir se posera sur toi.
Jean Amrouche, Étoile secrète.
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Que la terre des ancêtres te soit légère, Geoffrey, tu étais un passeur de lumière et d'humanisme... Sommes de tout cœur avec tes enfants, Chantal, Ajoline,Oceng, ta compagne Régine et tous ceux qui continueront à t'aimer...Nous pensions te revoir un jour sur une scène Corse, le destin en a décidé autrement...Continuons à penser à Geoffrey en diffusant sa voix, son talent, sa beauté intérieure, tant de qualités qui n'habitent que des êtres exceptionnels - et ils en existe - ! Ce fut une Joie, une Grâce et un Honneur de te rencontrer... With lots of love mon ami, ton chemin va continuer dans la paix et le cœur des tiens ....
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Il porte encore plus haut en son regard d'astre
L'éclat de la voix lointaine
Une Terre
Blottie qui pleure le chagrin des Enfants meurtris
Quand de l'immense souvenance
qui va et sourd
Monte le cri pérenne des racines
L'inextinguible souffle de l'Ancêtre fredonne
Et son chant flue
et son sang bout
A l'unisson de l'Espérance
ailant un Monde
un songe
que seul l'Amour entonne
Vêtu d'un voile blanc Te voilà onde des sables
Ombre évanescente dans les nuits de lune
Alors clame Messager ta foi bonne et profonde
Ainsi de tes ballades Geoffrey
Aux échos orphelins
Anaka
ô Makambo
Exile Lakayana
Ballads no Ballad
Lapwony
Spirits Of My Father
Qui nous auront avec Toi
emmenés si loin tellement loin
Oui la Musique n'est-elle pas rêve sidéral
une caresse
La fenêtre qui s'ouvre
un Appel
Voici ses doigts de cordes jouant sur ton Coeur
Encens
mille pensées évaporées en Esprit (s)
Regagnaient la voûte la nef
Un même Ciel eût-il enfin noué
Ses pacifiques croisées constellées d'Amours
Ne voguions-nous pas déjà
Là-bas
vers Omera John Geoffrey
Tanguant au ballant de l'accord multiple
Ô allants carillons de l'intarissable Alliance
Je veux dire encore ta voix douce
entendre Masai Moran
Aux visages interdits la jeune fleur le petit garçon seul
En leurs étreintes de baisers
L'envolée tonnante d'un refrain
Mais la guitare est souvent table battue
Que tes mains désemparées implorent
A la face des nations et des bourreaux
Lorsque sanglote
L'exaction que l'on tient étouffée dans la nuit des-astres
Il n'est plus que chuchotement au sein de l'église
Le Choeur
Bruit aux suppliques de l'âme s'épanche
Par ta voix multiple l'arche résonne
Le plein cintre s'embrase
Sur la mer
le flot lancinant des contrées exilées
s'en retourne des mondes du silence et toutes les fois
Harmoniques aux chapelets tremblés des larmes
d'une paume effleurant le fredon de la guitare
Recouvrant le regard égarée de la candeur
Le grand fleuve hante la sylve
L'espérance vaincra le tyran
Ainsi de la litanie de l'antienne séculaire
Murmures étranglés
De la traite perfide
Des-ordres nouveaux
Une Lettre une déchirante complainte un message
Est-ce assez Geoffrey
Les ténors suivront-ils encore les liens vénérables de ta prière
Que l'Homme libre et debout en ce Choeur grave Solennel
Un soir ce temple fut le Nôtre
On y décelait un tourment
Révolté
le tumulte le désarroi des enfants soldats
Ces fruits que l'on suicide avant que d'être semences
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C. ORTOLI
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Photographie C. Ortoli