
Pour l’enfant aux cernes mauves, au front plissé, qui baisse les yeux sur les cauchemars de sa nuitet pour l’autre qui joue à la marelle, insouciant,Pour la maison de l’homme persévérant que les prochaines bombes détruiront et pour son champ d’orangers, Pour le jeune homme qui n’ose plus trouver celle qui éclairera sa vieet pour l’époux qui cherche sa compagne parmi les ruinesPour les frères et cousins que les paroles des puissants jettent les uns contre les autreset pour celui que de l’hélicoptère, on mitraille dans sa...
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