
La musique m'avertissait - ce pouvait être Bach ou Mozart, Rachmaninov - que tout était achevé déjà, qu'il y avait un royaume au plus profond de tout homme, infiniment lointain, car alors le lointain et le proche perdaient toute signification, un royaume, une terre que l'on pouvait habiter dans la douleur et dans la joie, au désert comme dans l'amitié, la paix souveraine y régnait. Et peut-être n'avait-il rien à voir ce fragile royaume qui semblait tenir à l'envol d'une fugue, au cri d'un hautbois - ou bien ce pouvait être une surface...
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