Tu as pris le pouls de Océantu perçois la palpitation des mers asphyxiées Les courants marins se diluentdans la matière plastique qui dérive Ô Septième ContinentLes températures de l'air viciévirent à la surchauffe planétaire l'incendie le déluge l'eau le feu les glaces les particules accéléréesalertent altèrent le Monde en Marche Il n' y a jamais eu d'évents... [Lire la suite]
Aux gouvernements du monde...
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Le peuple que l’on traîne
Traîne et promène et déchaîne à travers les théâtres
électoraux
Le peuple que l’on jette en pâture
Dans les champs avides de boucherie
Le peuple qui se tait
Quand il doit hurler
Qui hurle quand il doit se taire
Le peuple lourd de siècle de servitude
Sur ses épaules de bon géant
Le peuple que l’on caresse
Comme le serpent caresse sa proie
Mais le peuple qui se soulève
Se... [Lire la suite]
Je ne recollerai pas les morceaux du souvenir.
Le ciel craquelé des puzzles ne ressuscite point la féerie.
Ce que je me suis rappelé ne m'a jamais donné l'impression de vie que par de nouveaux regrets suscités. Aussi, de tous les hommes, les plus tristes et les plus malheureux m'apparaissent ceux qui naquirent doués des meilleures mémoires. Ils ne triomphent point de la mort mais, par la plus inexorable fatalité, chaque transsubstantiation qu'ils essaient, au lieu de prolonger leur passé, tue leur présent. Victimes de leur... [Lire la suite]
Cette voix qui vient de nulle part, comment faire, dites-moi, pour ne pas l'entendre, toutes les choses se sont tues, d'abord les grandes, celles qui nousblessaient, puis les petites, et c'est dans le silence de la nuitde l'âme, soudain la voix comme un effroi puis comme une allégresseet puis la mort, simplement
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CLAUDE ESTEBAN
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