mercredi 8 août 2018

LES VENTS ABSENTS

  L'écho râle des vents absentsS'en retourne des monts pétrésOù se perdent in-conscientsLe poème vagabond de l'âmeHasardeuse la destinée Au souffle pèlerin Qui m'eût porté vers toiJe te ressens comme tu m'écoutes Et de nous ce cantique oséD'une frange dévêtue d'éternité   .   CRISTIAN-GEORGES CAMPAGNAC   . Oeuvre Max Gasparini
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mercredi 8 août 2018

RAPHAËL GLUCKSMANN...Extrait

Ce que notre indifférence face à la mort des migrants en Méditerranée et la peur du "grand remplacement" disent de ce que nous sommes devenus... La France, son identité, sa culture, son histoire, ses modes de vie, sa langue ne peuvent être menacés par l'accueil de 50 000 réfugiés par an. Ou 100 000. Ou même 200 000. À quel point faut-il douter de son pays et de soi-même pour être gagnés par l'angoisse ou "l'insécurité culturelle" face aux 0,1% ou 0,2% (ou même 0.8% pour reprendre les chiffres les plus farfelus) de migrants... [Lire la suite]
mercredi 8 août 2018

CROISIERE MEDITERRANEE

Venues des hauts plateauxIncendiées par la guerreÉcrasées de soleilLes fourmis silencieusesFouettées par la poussièreDevorées par le selOn avait tous un jourImaginé la merEt le douceur du ventMais dans cette nuit noireQu'on a payée si cherOn coule en dérivantCroisières méditerranéennesSourires carnassiers des murènesTrès loin des sirènes italiennesTu atteindras ces rives sombreTrès près des côtes siciliennesLes vierges noires comme une traîneImaginez la mer qu'on a payée si cherImaginez la merOn est venu de loinPlus loin que tes... [Lire la suite]
Posté par emmila à 19:38 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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mercredi 8 août 2018

BETTY

Tu n'as pas sommeilTu fumes et tu veillesT'es toute écorchéeT'es comme un chat tristePerdu sur la listeDes objets trouvésLa nuit carcéraleTombant sur les dallesEt ce lit glacéAller et venirSoleil et sourireSont d'l'autre cotéCes murs, ces grillagesCes portes et ces cagesCes couloirs, ces clésCette solitudeSi dure et si rudeQu'on peut la toucherCe rayon de luneSur le sol allumeVisage oubliéDe celui que t'aimesQui tire sur sa chaîneComme un loup blesséBetty faut pas craquerBetty faut pas plongerJe sais, ils t'on couchée làEt puis ils... [Lire la suite]