Les gitans, qui, comme toi, nomadesVont où les guide le ventInvoqueront ce soir Sarah la noire.O taureaux messagers ailés de la mortPortez son âme vers les pâturages éternels ;Qu'il repose le cœur bourdonnantComme un vol d'abeilles des Hurdès,Toujours plus près de la lumière et que son chantSoit l'aurore nouvelle de notre peuple.
André Laude
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Buscaban a García Lorca en una fosa común de Granada, pero lo encontraron vivo en todas las bibliotecas del mundo...
Ils cherchaient Garcia Lorca dans une fosse commune de... [Lire la suite]
Ta joyeuse tendresse
M’a troublé et surpris.
À quoi bon les discours,
Leur tristesse,
Quand les yeux comme des bougies
Brûlent en plein jour ?
Au beau milieu du jour …
Et une larme reste
– Souvenir de la rencontre –
Suspendue au loin;
Et les épaules qui tombent
Sont relevés par la tendresse.
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OSSIP MANDELSTAM
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Oeuvre Goxwa Borg
Te voir nue c'est se rappeler la terre.La terre lisse, dégagée de chevaux,la terre sans roseaux, forme purefermée à l'avenir : confins d'argent.
Te voir nue c'est comprendre l'enviede la pluie à la recherche d'une taille fragile,ou de la fièvre de la mer à l'immense visagesans trouver la lumière de sa joue.
Le sang sonnera dans les alcôves,et viendra avec l'épée flamboyante,mais tu ne sauras où se cachele cœur du crapaud ou la violette.
Ton ventre est une bataille de racines,tes lèvres sont une aube sans contour,sous les roses... [Lire la suite]
Enfermé dans l'être, il faudra toujours en sortir. À peine sorti de l'être, il faudra toujours y rentrer. Ainsi dans l'être, tout est circuit, tout est détour, retour, discours.
...
Ainsi, l'être spiralé, qui se désigne extérieurement comme un centre bien investi jamais n'atteindra son centre. L'être de l'homme est un être defixé.
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GASTON BACHELARD
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Oeuvre Igor Bitman