mardi 4 septembre 2018

LA POESIE

Il faut de l'amour et de la poésie pour sauver l’espoir et vice-versa. De l’espoir, de l’amour et surtout de la poésie avec des poings d’acier pour riposter convenablement aux sociétés de courtage administrées par des puissants, tel Jules Ferry, qui s’adressent aux peuples brocantés par l’oubli comme se dédicaçait Zeus aux divinités mineures. Il faut de la poésie face à la réplicabilité violente des hâbleurs qui sèment la brouille dans les cœurs afin de les fermer à double tour après les avoir détroussés des Si qu’ils gardent en... [Lire la suite]

mardi 4 septembre 2018

LETTRE AUX ENFANTS DE LA TERRE

"Je dédie ce post à mes enfants et à tous les enfants de la terrePuissent-ils avoir la clairvoyance et le courage que nous n'avons pas eus (et je ne leur demande pas de nous pardonner).Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités... [Lire la suite]
mardi 4 septembre 2018

UN INSTANT A SAUZET...

La porte s'est ouverte , un rayon de soleil de fin d'hiver caressait les créations douces et artisanales accrochées au mur du petit couloir , une odeur de cannelle promettait une suite gourmande et sucrée . La parenthèse s'annonçait agréable. J'entrais dans la maison qui me donnait envie d'être vêtue d'organdis rose , de soie , de grand châle cachemire, de lin clair et de blanc monogrammé. Les fauteuils ,avides d'accueillir leurs hôtes, tendaient leurs bras pour un repos confortable . Une pivoine, en passant... [Lire la suite]
mardi 4 septembre 2018

CHEMINS AU VENT

L’homme aurait inventé les chemins pour rien, nous voulons dire pour le seul office de la beauté – et en gratitude à la splendeur du monde. On nous fait l’éloge de l’Être, on célèbre sa grandeur mystérieuse et on nous invite à devenir ses dévôts. En fait, quelle déroutante opacité, quelle massivité inentamable dans cette notion de l’Être ! Par bonheur les chemins viennent dessiner le visage de ce qui n’était pas encore le monde. Nous lisons le monde à travers ses chemins, tout comme nous découvrons un visage à travers quelques traits... [Lire la suite]