
Ce peu de temps qui resteA ce corps qui s’enliseJe le veux souverainSous la lune compliceJe le veux dans ta mainPlus léger qu’une abeilleComme un coussin d’étéLa flèche d’un hiverJe le veux sans compterLes ruines de nos routesEt savourer à deuxL’instant qui s’éternise.
Voici le temps des bilans de l’usureAux feux croisés de nos forges intimesJe veux l’amour absolu jusqu’au boutFace à la verte et dernière beautéMaintenant
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BRUNO RUIZ
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Oeuvre Susan Hall