
Tu ne m’as jamais rien refusé
Pas même l’écorce échancrée de ton regard
Pas même les premiers grains de l’aurore quand nous divaguons enlacés à la rencontre de notre amour
Pas même, offrande suprême, les papillonnements exaltés du soir quand nous nous emparons l’un de l’autre sous les lanternes d’un nouveau monde
J’ai su en te croisant que le lieu de ton corps serait mon ultime héritage
Que tes lèvres ourleraient dans la nuit la plus infime de mes défaillances
Que je n’aurais plus jamais peur dans les ravines du...
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