Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
EMMILA GITANA
Visiteurs
Depuis la création 1 620 875
Newsletter
Archives
30 mars 2019

LA NUIT LA MER APRÈS AILLEURS D'AUTRES CIELS

Rêve de  ne plus dormir ou verser  dans le long sommeil de la nuit dés-astres sans Lumière  

 .

 

Les Moires  les  Parques  infatigables filandières    La folle Camarde    la Grande Faucheuse 
Ô figures de la  Mort   dont le O ouvert sonne creux 
résonne comme un euphémisme caverneux 
Aveu capital    aux cent vains  maux      tellement démuni 
qui survient     tôt ou tard 
au terme irrévocable de l'échéance pesante
juché face contre l'immensité du temps

 

Oppose-leur le destin unique  d'un  brin de conscience inconnu    Alors  
Délire    Marin    Rêve     et-va-naissant 
circonscris - en à volonté les possibles diaphanes 
pose  les cairns d'un vertige cosmique
allant bien      Eau-Delà  
des  sens et du commun     Ainsi  du sibyllin départ  

Tel  le solitaire     hauturier des vastités 
livré aux forces ouragans
aux lames de l'océan pers 
à l'éternel silencieux 
qu' Océan-Ciel destine 
au vivant

lorsqu'il lui vaut antichambre 

tangible ailleurs
apaisante folie ou  sagesses
Voici les nouveaux accords d'un tout autre viatique 

Fais - le tien    Epargne - lui  la tragédie   Récuse le sort   la fatalité 
Mais de l'après   d'un probable retour    encore et encor     sublimés
de la Mort   aux allants  allégoriques de la délivrance 
Elle que l'on souille    à l'envi     si bas    livrée en pâtures   sans fin   selon la loi
tel l'outrage odieux  à l'Eternel 
La mort travestie    négociée sur l'autel 
des écritures   des iniques  traités
que portent  si haut le  dogme  doré
maculant l'oriflamme sanglant-élevé 
Cruelles gageures   quelles impudences 
embrasent le désert pérennel de la vie

 

- Que tu sois      à demeure 
à toujours 
des vires      des lices du purissime
en perpétuelle partance     déjà consentant

Qu'un penser abyssal abîme à jamais
ici-bas 
le règne invalidant des certitudes  et des vérités  meurtrières

Oeuvre aux portes de l'infini 
Vis intensément le poème de la mer
Vole sur les ailes des  vents éthérés 

Ces écrins de ciels     tu le sais
sont invisibles pour les yeux 
et jamais ne se referment pour qui voyage et migre  avec les étoiles et les oiseaux  -

 

 

.

 

 

CRISTIAN-GEORGES CAMPAGNAC

http://marin56.canalblog.com/archives/2019/03/29/37217404.html

 

 

 

.

 

 

 

safwan-dahoul 11,,,

 Oeuvre Safwan Dahoul

 

 

Commentaires
EMMILA GITANA
Pages
Tags
Derniers commentaires