LA NUIT LA MER APRÈS AILLEURS D'AUTRES CIELS
Rêve de ne plus dormir ou verser dans le long sommeil de la nuit dés-astres sans Lumière
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Les Moires les Parques infatigables filandières La folle Camarde la Grande Faucheuse
Ô figures de la Mort dont le O ouvert sonne creux
résonne comme un euphémisme caverneux
Aveu capital aux cent vains maux tellement démuni
qui survient tôt ou tard
au terme irrévocable de l'échéance pesante
juché face contre l'immensité du temps
Oppose-leur le destin unique d'un brin de conscience inconnu Alors
Délire Marin Rêve et-va-naissant
circonscris - en à volonté les possibles diaphanes
pose les cairns d'un vertige cosmique
allant bien Eau-Delà
des sens et du commun Ainsi du sibyllin départ
Tel le solitaire hauturier des vastités
livré aux forces ouragans
aux lames de l'océan pers
à l'éternel silencieux
qu' Océan-Ciel destine
au vivant
lorsqu'il lui vaut antichambre
tangible ailleurs
apaisante folie ou sagesses
Voici les nouveaux accords d'un tout autre viatique
Fais - le tien Epargne - lui la tragédie Récuse le sort la fatalité
Mais de l'après d'un probable retour encore et encor sublimés
de la Mort aux allants allégoriques de la délivrance
Elle que l'on souille à l'envi si bas livrée en pâtures sans fin selon la loi
tel l'outrage odieux à l'Eternel
La mort travestie négociée sur l'autel
des écritures des iniques traités
que portent si haut le dogme doré
maculant l'oriflamme sanglant-élevé
Cruelles gageures quelles impudences
embrasent le désert pérennel de la vie
- Que tu sois à demeure
à toujours
des vires des lices du purissime
en perpétuelle partance déjà consentant
Qu'un penser abyssal abîme à jamais
ici-bas
le règne invalidant des certitudes et des vérités meurtrières
Oeuvre aux portes de l'infini
Vis intensément le poème de la mer
Vole sur les ailes des vents éthérés
Ces écrins de ciels tu le sais
sont invisibles pour les yeux
et jamais ne se referment pour qui voyage et migre avec les étoiles et les oiseaux -
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CRISTIAN-GEORGES CAMPAGNAC
http://marin56.canalblog.com/archives/2019/03/29/37217404.html
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Oeuvre Safwan Dahoul