
Le ciel s’offre un défilé de tout petits soldats pressésDes nuages dodus en sarouels gris soutachés de rose poudreVous osezMe demander où est ma jeunesseJe vous réponds qu’elle est partie chercherDes cigarettes et n’est jamais revenueJe n’ai pas son adresse, mes mains regardezSont si lourdes et nouéesEt mon visage si je souris, vous donneLe dessin de soleils enfantinsAlors vous hochez la tête avec commisérationVous ne voyez pas que je me moqueQue ma jeunesse est cachée sous la capeOù je risComme une évadée dans sa planqueElle se...
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