
Et ainsi nous allons, chacun de nous,Séparés, méconnaissant ce poidsDe lumière, notre seule charge.Notre unique force.Et quand elle nous inonde, brusquement,Renvoyée par qui devient miroir, à son insu,Nous ne sommes plus que des oiseaux de nuit,Nous n'avons plus que le cri déchiréDe l'effraie qui s'arrache au rocher,Nous n'entendons plus que le raclement de terreurDe nos corps embourbés.Nous ne supportons pas la lumière,Nous ne supportons pas l'échoQui nous révèle notre propre clarté.Nous ne nous trompons pas, nous la connaissons...
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