
Ô combien il me plairait de ne pas renoncer à la joie en donnant un sens aux jours qui viennent ! Ma solitude est une porte défoncée, un levain sans adjonction, un ébruitement de l’ombre mourante à la lumière. La joie est punie lorsqu’elle reste sur le seuil, redoutant l’accomplissement comme une culbute prévisible. Un croche-pied à l’assiduité des épreuves et des délits. Une dégringolade pitoyable que la crainte et le doute s’empressent de tenir à l’écart. Des lumières naissent sous les dalles du silence. Quelque part, dans la...
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