21 juin 2020
INFINIMENT BLEU
La mer le temps
longuement ondoient
allant l'amble des figements de la terre métamorphique
Les rochers pensent
en fabulant Rodin
J'en perçois lointainement la scansion
comme l'être aux mondes
les palpitations les envolées
d'un vaste poème
au Grand Bleu
J'aurai confié mon âme
aux champs des baleines
un jour
l'espace d'un éclair
depuis tant d'années lumières
Par les solitudes les grands espaces
qui inspirent qui préservent
le souffle
la vie
je me rends
sans l'ombre d'un doute
Il est quelque part
ailleurs
un au-delà de nous duel
profondément bipolaire et fou
.
CRISTIAN-GEORGES CAMPAGNAC
.
Photographie Emmila
Commentaires