La mer        le temps 

longuement ondoient 

allant  l'amble des figements de la terre métamorphique

Les rochers pensent 

en fabulant Rodin 

 

J'en perçois lointainement  la scansion 

comme l'être aux mondes 

les palpitations        les envolées 

d'un vaste poème 

au Grand Bleu

 

J'aurai confié   mon âme 

aux champs des baleines

un jour 

l'espace d'un éclair

depuis tant  d'années lumières 

 

Par les solitudes   les grands espaces 

qui inspirent    qui  préservent 

 le  souffle 

la vie

je me rends  

sans l'ombre d'un doute

 

Il est quelque part 

ailleurs

un au-delà de nous  duel  

profondément bipolaire et fou

 

 

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CRISTIAN-GEORGES CAMPAGNAC

 

 

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CRIS10

 

Photographie Emmila