12 juillet 2020
CONTE MARIN
Tu offres le lait de tes roses
Au pendule de la lune.
La mouette, dans son bal,
Invite des bateliers attardés
Que la mémoire des ports n’enchante plus.
Ils rament vers d’autres souvenirs
Sans écailles,
Sans échos,
Epelant un monde toujours nouveau
Et la chair bleue de l’océan
Aux rides de baves
Egrène,
Sous les vents,
Des chapelets de feu,
Le tintamarre des couleurs
Invite à d’étranges cènes
Où les commensaux racontent des fables
Au sang encore chaud.
Et les curieux,
Tels d’habiles phasmes,
Ecoutent, en soupirant,
Ces chants si mélodieux
Qui parlent d’azurs défrichés
Dans des nuits sans boussoles.
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