
Je pose un mot, un caillou, ma besaceet tout s’effaceque sont devenus les odeurs, les matins et la pluieet ton rire en cascadele vent dans les voletset les heures tranquilles au rebord de l’instantJe reviens de la nuit où j’ai cherché ton ombreet les années perdues à ne savoir que direSi je suis en retard, c’est que le temps n’est plusà son aube de lait, au miel de sa patienceJe ne suis plus qu’en marge d’une page blancheque j’écris en silence pour inventer l’écumede ta voix qui s’absente du doute qui m’assailledes odeurs de la...
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