
Maintenant que le temps m'est compté
- On ne le sait qu'après que ce jour s’apprivoise -
Je vois la libellule en sa jeunesse bleue,
Je l'éprouve intensément en tous ses éclats d'ailes.
Je goûte à l'instant des nuages,
Je marche dans mon repos,
Je m'y sens accordé.
J'arpente en passeur immobile
Des rives infinies
Mais sans jamais presser le pas
Car tout écart m'est familier.
.
Je sais ce qu'il me reste à perdre,
À libérer et à donner :
Chaque ruisseau m'est indice,
Chaque buisson serment noué.
Je...
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