
Je ne peux entendre ce chant
Sans le regret d'un monde où je ne serai plus
N'est-ce pas cela le ravissement
Des ombres d'ambre s'élevant de l'âtre
Et disparaissant
La tragédie de la lumière vouée aux cendres
La pleine gravité de l'instant
S'évaporant tout en pesant d'avoir été
Ainsi, où vont nos prières ?
Jamais je n'ai pu aimer
Sans soudain me glisser au terme de l'éternité
J'ai écrit tant de lettres d'adieu
Et j'en ai tant jeté au feu
Tel un sage qui sa vie durant se prépare
A ses ultimes heures
Qu'il m'est impossible...
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